lundi 28 novembre 2011

Dernières balades

Le séjour à Ollanta touche à sa fin, et aprés avoir tenté de converser avec quelques Wayruros,
qui viennent de leur village après une bonne journée de marche pour la plupart
on décide d'aller à leur rencontre en suivant le même mode de transport (c'est-à-dire à pieds)
pour profiter des paysages
ici, ce n'est pas en dénivellé(bien que quelques sommets atteignent les 7000m), mais en temps passé à marcher ou en rencontre
quelques âmes s'ocupent à garder un oeil sur leur avenir
mais aprés quelques heures de marches sans voir un seul village à l'horizon, on retournera au point de départ pour préparer le retour

vendredi 25 novembre 2011

Pour relever

Les dernières excursions typiques du classique tour dans le coin nous amène à découvrir des pistes

que le Dakar pourrait venir un jour polluer, pour aller découvrir le site de l'INRA INKA

où de nombreuses expérimentations agricoles étaient le théatre en fonction de la hauteur, exposition et des saisons.

Ensuite, nous irons pimenter notre circuit dans les salines où la peau des employés cuit sous l'effet de l'eau fortement chargé en sel qui en est extrait pour l'exportation

et on participe à la relance de l'économie locale

vendredi 11 novembre 2011

Voilà l'été, vive l'été

Depuis l'expédition réussie au Picchu, un changement radical a eu lieu :
Le Dieu du soleil Inti n'arrête pas de nous caresser dans le sens du poil, et Dieu que cela fait du bien http://www.youtube.com/watch?v=Hyd7ge1zjp8
( à part aux lobes des oreilles qui ont grillé comme le pollo a la brasa, et on va essayer de ne pas se les faire tirer).

Une forme dynamyque nous lance dans l'ascension du Pinkuylluna sans fléchage et sans difficulté, faut être honnête,
seulement la descente sera plus tendue dans les pierrets et surtout avec les plantes grasses qui piquent sérieux, et le raccourci s'avère plus long!!!


Cette journée sportive s'enchaine avec l'après-midi avec la séquence suspense autour du stade de foot, où Z.Z s'est déplacé sans son sponsor habituel ( Danone n'a pas de part de marché ici) : jouera ou pas?
Malgré les nombreux encouragements, sa discrétion légendaire l'emportera (pas de coup de boule) et restera avec les supporteurs pour encourager l'équipe de Yong (le 9) avec qui on a bu la chicha de mais avant qu'il ne rentre sur le terrain avec son quintal dépassé et ses 50 balais au compteur.
J'aurais pu l'accompagné (même catégorie d'âge, mais plus léger quand même) avec mes chaussures de rando, mais mon expérience m'a évité un rapatriement sanitaire alors qu'il reste quelques jours à profiter ici (je sentais bien le petit pont suivi du tir croisé dans la lucarne, le pur rêve avec ma condition actuelle).

J'ai compensé par mes encouragements (penalty,penalty) qui ont amené autant d'animation en "tribune" que sur le terrain et nous sommes devenus involontairement l'attraction : ici, on se retrouve gaiement pour bavarder un peu,boire beaucoup, manger pour tenir le coup, et c'était the place to be des people.

mercredi 9 novembre 2011

Samedi soir sur la terre

Autant vendredi, Ollanta était endormie,
peu de monde sur la place,
personne ou presque au resto pour les burritos et steack, même l'happy hours était intimiste - pourtant excellent pisco sour,juste la musique un peu forte;

Autant en ce samedi soir,
des combis déversent des touristes locaux qui iront demain à Machu
et crée une effervescence autour de la place mais sans être un raz de marée aoûtien (normal on est en Novembre déjà).

C'est une destination aussi très prisée par les locaux, d'autant que leurs tarifs n'ont rien de comparable (certes notre niveau de vie, non plus).
Pas de bal prévu, ni discothèque, juste une bonne nuit sereine après avoir réussi son expédition au saint siège du royaume perdu Inka.

mardi 8 novembre 2011

Pélerinage au Machu Picchu

2 heures de combi pour poser bagages sur la place pavée d'Ollanta (diminutif d'Ollantaytambo,je ne l'écrirai pas tous les jours) entourée de montagnes et de ruines incas à escalader prochainement.
Coin tranquille où l'activité se concentre autour de la place centrale pour une cerveza secouée par les coups de sifflet des 2 policiers en service
obligés de justifier leur fonction hautement capitale en orchestrant le balai des quelques véhicules en transit.
Nuit courte et agitée (effet happy hour et pisco sour) et pluie de cauchemar dû au départ pour le Picchu à 5h du mat de la gare, l'autre centre névralgique.

2 solutions pour le découvrir : la pluie ou le soleil, d'où l'angoisse de la nuit et le réveil anxieux!

Et devinez ce qui nous attend?

Le parapluie lui sera pour une autre occasion ce qui n'est pas plus mal, parce que cela aurait gâché le plaisir.
En plus, c'est bien le bon jour de la réservation de train et d'entrée sur le site (on avait un peu perdu la notion du temps).

A l´heure donc pour le train, comme le départ d'ailleurs, avec café inclus,pour 2 heures à petite vitesse le long de la rivière Vilcanota, on enchaine par 20'de bus sur piste avant de découvrir le site encore tranquille,
poussant jusqu'au pont inca malheureusement fermé depuis la chute mortelle d'un touriste américain (hey Judd, tu nous l'as pas faite celle-là),
le passage n'est pas évident sur des rondins de bois à une trés bonne hauteur.
Découverte du site, le graal des routards en Amérique du sud (sans oublier Atacama,Uyuni,Ushuaia, et la Bonbonera des petits pont de Beto et de la main de Dieu de Diego).

Arrivés tôt,on évite la cohue et peut donc profiter de la magie des lieux sous un soleil bienfaiteur, mais le succés ne se démend pas au fur et à mesure que le temps avance        

Bon exercice à monter et à descendre les marches,

les Incas devaient avoir de bonnes cuisses et mollets

Tiens,je crois connaitre un descendant à moustache,

mais eux ne devaient pas trop déménager!


 
Aprés une bonne matinée à explorer coins et recoins, retour à Ollanta par le train avec spectacle compris pour un défilé de mode andine (avec la Carla de Perurail)
et folklorique des employés du wagon
t'en as pour ton argent et les employés ont plusieurs cordes à leur arc!!!

lundi 7 novembre 2011

Train d'enfer

On connait les trains les plus souvent en retard et en grève, maintenant on connait le train le plus cher du monde pour faire 40km (90$) en 2 heures, pas très rapide non plus et va nous permettre d'admirer le paysage, en espérant que le ciel soit dégagé;
Et encore, on a réussi à obtenir des tarifs honnêtes certes en se levant comme d'habitude avec le soleil, pourvu qu'il soit là (je me répète), pour être dans les 1ers.
C'est dans ces conditions qu'on comprend mieux "travailler plus, pour gagner plus" et payer plus...
Mais ce n'est pas fini car le but est de monter au Machu Picchu voir la vieille montagne ( Oh montagnes Pyrénées, ée) qui elle aussi se fait désirer (+ 30$ pour y accéder) surtout pour le centenaire de sa découverte

dimanche 6 novembre 2011

Retraite royale

Nous sommes donc passés quelques jours sur nos terres sur les hauteurs de San Blas
parmi nos sujets,discrètement sans signe ostentatoire,ni rolex,ni chaîne en or,ni grosse bertha,ni manequin de chez chanel pour éblouir la galerie.
Nous avons eu droit à la reconnaissance de nos fidèles lors des nombreuses processions
 


jusqu'à la bourrée de nos bougnats qui vont au charbon aux 4 coins de la planète et dont les hordes bleus et jaunes souhaiteraient balader plus souvent le bouclier Arverne.
Les bains de foule lors de notre passage sur les marchés avec serrage de paluches, autographes et photos dédicacées nous ont chaleureusement motivé pour continuer à nous investir à soutenir les plus défavorisés
comme l'association IRQ'I YACHAY


Pour finir en apothéose un banquet pantagruélique chez la Cicciolina,


le sein des saints (ne cachez pas ce qu'on voudrait voir, té pardi) de la gastronomie cusconienne mériterait un couplet enchanté, en chanson mais sans le barde.

Et en voiture Simone pour de nouvelles aventures...

Mercado à Chinchero

Au programme un marché typique
où les locaux descendent de leur habitation retirée pour vendre leur production maraichère,
ainsi que leurs fleurs pour la toussaint dont la pratique ici les fait se retrouver pour nettoyer et mettre en valeur la mémoire des disparus tout en buvant "à leur santé" et même en musique (pas de photo pour ça).
Evidemment, le tourisme amène aussi des commerçants de souvenirs et cela prend même le dessus à en modifier un peu l'âme.
Pour se fondre avec les locaux ( pas de problème avec la taille), on mangera avec eux à la bonne franquette (seuls touristes à table) une bonne soupe de légumes bien riche et des chicharons ( morceaux de porc frits)
suivi d'un tour dans le village pour digérer et faire plus connaissance avec la spécialité du pays déjà goûtée sans le savoir : le Cuy engraissé ( cochon d'Inde).
Par contre, on est allé aussi sur un autre marché à Pisaq qui a une renommée à détruire car le marché s'est transformé en stand d'artisanat et de commerce pour touriste exclusivement : donc à bannir des circuits