lundi 31 octobre 2011

Bulletin de santé

L'acclimatation à Puno est bien difficile et les effets de l'altitude (3850m) se font sentir , donnent quelques désagréments (le coup su Sorroche, cousin éloigné du Sirocco) à tel point qu'en grimpant au bar de Bob Marley, Manco ne visitera officiellement que les toilettes sans consommer (un comble)!!!
Rien que de grimper les marches, Manco a pris des decennies, avec un souffle court, des muscles tétanisés, l'Inca est foudroyé en pleine force de l'âge (c'est comme cela que naissent des légendes) qui plus est sur ses terres d'origine ( plutôt dans ses eaux, dans le lac, dans le lac) et doit donc repasser régulièrement par la case repos (ça tombe bien car ici on est tombé sur une bonne literie).
En plus, la perte d'appétit donne à penser que les plaquettes de chocolat à ce rythme là vont bientôt réapparaitre comme au lustre d'antan et vais passer dans la catégorie des - 65kg;De plus, il n'a pas de Nutella au petit dèj!!!
Mama Occlo a eu droit à un bon rhume pour ne pas être en reste et a créé une dernière variété de pomme de terre locale : la naso patata
Pour terminer sur une bonne note et rassurer tout le monde, les choses rentrent dans l'ordre, puisque sans monter chez Bob, on a quand même pu apprécié une Crystal, bière de qualité depuis 1922 dans un lieu animé pour préparer une autre destination.

dimanche 30 octobre 2011

El condor passa

On s'est tapé des heures de poussière sur des pistes défoncées pour aller tutoyer les condors (une valeur sûre l'once en ce moment) qui se sont fait attendre un long moment ( grève du zèle?, une spécialité du pays et non pas seulement chez nous) et alors qu'on désespérait et allait partir, on a eu droit au spectacle du plané et de l'atterrissage (presque sur mon crâne) : moment émotion.

Quelques arrêts dans ce canyon très profond, peuplé où les habitants dans des conditions difficiles arrivent à survivre aux prix d'efforts énormes pour aménager des lopins de terre en terrasse avec des instruments d'un autre temps.

Rencontre inattendue à Yanke en plein spectacle local pour touristes, avec des baroudeurs en 2cv qui se font la route des Andes de Lima à Buenos Aires pour 2 mois : Ça c'est de la voiture

samedi 29 octobre 2011

COCA

Nous avons goûté à la pure, la bio, rien à voir avec la version light ou sans sucre, pour éviter les troubles (étonnant, non), mastiquer nos feuilles jusqu'à la corne
lors des ascensions importantes pour atteindre les 5000m (exactement 4910 pour les puristes) sans aucun dérangement;
le seul regret est de ne pas avoir les dents rouges (et les seuls à nous taper la cabessa, sont les jeunes qui jouent en réseau en hurlant dans le cyber-café)
Certes, cela a un goût particulier mais rien d'insupportable et tellement efficace
ce qui nous a permis d'apprécier les paysages de l'altiplano ( ca plane pour nous) et surtout les animaux fétiches du coin :
Lamas (père et fils),
vigognes (1 mâle pour 10 femelles, ils ont tout compris),
alpagas (excellent en brochette et steack)
qui sont les stars du bled et accomodés à toutes les sauces...
Ils ont aussi compris qu'ils avaient tout à gagner en les protégeant (tout bénef avec le tourisme)

jeudi 27 octobre 2011

Santa Catalina

Toujours dans le même brythme matinal (4h30) comme ca on est les 1ers à l'ouverture du monatère, ville dans la ville, à l'atmosphère, atmosphère andalouse par ses nombreux petits patios, ses couleurs chaleureuses, sa végétation colorée (manque juste les tapas et le vino), mais ils ont dù en profiter vu le nombre de four et de salle à manger présents dans chaque "cellule" , même les enfants étaient de la partie;

2h de déambulation avant de commencer à croiser des groupes accompagnés de guide en tenue classe;

Comme est chaud, on enchaine par les còtes et les descentes dans le coin jusqu'à s'ouvrir l'appétit aux balcons de la plaza des Armas au son des flûtes andines ( jacques Vabre a dû passé par là).

Le samedi A.M semble plus calme au niveau de la circulation ce qui n'empêche pas les PV de ces dròles de dames (les pervenches peruannes).

Pour clôturer un contrat d'une rapide excursion dans le canyon de Colca, j'ai la mauvaise impression de me faire rouler dans la farine (d'une dizaine de Sol, pas grand chose, mais c'est le principe qui me déplaît, profitant surement de la chute de l'€).

Mauvaise nouvelle pour finir, en effet, je ne pourrai agrémenter ce blog de photos exceptionnelles , appareil non récupéré par un esprit Inca, ni dérobé à la sauvette, ni carte perdue sur un trottoir des anges, mais seulement par l'oubli d'un câble Usb pour se connecter, victime de high-tech attitude et de l'utilisation d'un PC portable;

Vous serez donc obliger de revenir vous connecter quand nous serons de retour pour apprécier ce formidable dépaysement;

lundi 24 octobre 2011

AREQUIPA

Arrivés à Arequipa à l'heure avec notre contact présent pour nous récupérer (pancarte au nom de Mama ocllo, bien qu'ils nous prenaient pour 2 hommes) à la sortie du petit aeroport, c'est un plus de la pension, surtout en arrivant de nuit.

Découverte de la conduite à la Sebastien Loeb avec klaxon en plus.

Chambre sommaire (on n'est pas en voyage de noces), mais cela ne nous empêchera pas de dormir rapidement à 5h du mat (h.française) soit 24h après notre réveil, une bonne journée!

Comme on est dans le cycle des 5,réveil aux aurores avec le soleil qui frappe aux fenêtres,  pour aller au petit déj à 7h, comme si on allait au bureau, mais là on se déplace à pieds pour aller découvrir le charme de cette  agréable ville blanche, dûe à la pierre volcanique le Sillar, même si la circulation a explosé ces dernières années pour créer une pollution qui voile le Misti gris des gaz d'échappement autour du volcan enneigé qui domine la ville à 5822 mètres.

Les 1ers pas nous dirigent  vers la place principale avec la cathédrale imposante qui occupe toute la longueur d'un côté de la place.
La stabilité politique semble incertaine et quelques manifestants occupent le parvis, tout comme les pigeons en quête de quelques graines.

La présence hispanique a laissé des souvenirs religieux aux 4 coins des rues dont certains ont été récupérés à des fins mercantiles comme le cloitre de la Compania, d'autres culturels, ou éducatifs.

Agréable balade à la découverte de façades baroques, colorées et de cours qu'il faut pénétrer pour apprécier les couleurs et aménagements.

Aprés une bonne mise en jambe, un rafraichissement local s'impose, mais la bière avec l'altitude n'est pas du meilleur effet (maux de tête rapidement) et après les empannadas et ribs, un passage musical sur la plaza des armas, la sieste sera plus longue que prévu!

Retour à la rue et visite des cuadras alentours avec shopping et organisation de la suite du séjour.

Vu en hauteur de la plaza, un en-cas et retour à la cama parmi la foule des rues piétonnes...

samedi 22 octobre 2011

C'est parti

Réveil matinal à 5h aprés une nuit évidemment agitée (crainte de ne pas se réveiller,d'oublier quelque chose,... du classique quoi).

1er pic d'adrénaline avec Mahoo qui nous passe entre les pattes en fermant la porte, et heureusememt que les yeux de biche dans la nuit arrive à lui mettre la main sur le dos, prèt qu'il était pour aller réveiller les pintades voisines.

Un passage obligé au bureau pour remettre des clés (autre raison de la nuit perturbée),et un 2eme pic avec cette fois-ci la batterie qui ne démarre plus!!!heureusememt qu'une A3 nous dépanne avec ses pinces.
On arrive tant bien que mal au parking d'ou la voiture ne bougera plus;
On attendra donc une ame charitable pour venir nous récupérer le 11 novembre.

Malgre tout, on arrive en avance pour décoller pour Madrid sur un CRJ1000 (clin d'oeil au Quebec);

Transfert tres tendu à Madrid avec 90 ' seulement pour changer de satellite avec un métro et s'envoler pour LIMA et ses 9500km de distance et 12h de vol (avec ou sans bagage, surprise à l'arrivée);

Nouveau pic a LIMA car nous arrivons à 19h et devons prendre un autre vol à 19h40 pour Ariquepa au Sud, et les bagages se font désirer jusqu'au dernier moment et nous oblige à un sprint dans les couloirs dont on a laissé quelques souvenirs;

D'entrée, une bonne pression avant l'altitude;

mercredi 19 octobre 2011

Manco Capac & Mama Ocllo

Comme on est à l'ère des pseudos et autres petits sobriquets,
nous serons donc reconnus durant ce périple non pas sous des noms d'oiseaux (entendus dans quelques enceintes dites sportives) ou visibles dans la forêt amazonienne, ni sous l'appelation locale à poils laineux (déjà utilisée par un trio de routards il y a quelques années),
mais là le couple sera composé de Manco Capac et la charmante Mama ocllo (qui ont déjà fondé un royaume au soleil).

lundi 17 octobre 2011

Nouveau départ

L'Amérique, l'Amérique , on connait
                          le Nord avec nos cousins québécois,
                          mais aussi les anglophones à l'est (Vancouver et ses parcs des rocheuses),
                         on a même passé la frontière vers le sud de San Francisco à Los Angeles pour se perdre dans quelques canyons (parcs);

on connait un peu l'Amérique centrale, bercé par les trompettes mexicaine du petit déjeuner du zocalo - la grande place de Mexico aux soirées chaloupées de Oaxaca, laissant même comme souvenirs aux dieux Mayas des Chiapas des photos personnelles (avec appareil de 3 semaines),

mais là, on file découvrir l'Amérique du Sud;

On a quelques temps hésité (Argentine, Chili) pour enfin se lancer à la poursuite de Tintin au Pérou;

Les diapos de notre vacancier éternel maintenant nous laissent présager d'un choix dépaysant (culturel, animalier, et sportif).

De plus, une sympathique collègue péruvienne rentrait justement d'un séjour pour nous donner les quelques infos qui font la différence et le charme de l'expédition (malheureusement, je ne pourrai lui raconter notre périple lors de notre séminaire annuel puisqu'encore en altitude à cette époque-là).

Cependant, voulant trop s'informer via internet, l'enthousiasme est quelque peu tombé avec les différentes agressions dont les touristes seraient la cible;
Dans ces conditions, on va prendre les précautions qui s'imposent pour rester le mieux encadré (à l'origine c'était plutôt free-ride comme projet).

Les grandes lignes sont assez classiques (en essayant d'éviter la capitale Lima, si on peut prendre notre correspondance comme prévu avec seulement 2h entre les 2 avions, et en récupérant les sacs puisqu'on change de compagnie) pour arriver à Aréquipa dans le sud, aller ensuite sur le lac Titicaca (dans le lac, dans le lac) et terminer dans la vallée sacrée (pure merveille) autour de Cuzco (avec l'inévitable Macchu picchu).

Sur place, le fignolage s'imposera en fonction des impondérables : l'aventure, c'est l'aventure!!!...